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Ecole : les communes en difficulté à cause du Gouvernement



Ma question écrite à Pap Ndiaye

Alexandre Sabatou député Oise Par Ndiaye école éducation nationale

M. Alexandre Sabatou alerte M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur les conséquences du désengagement de l’État concernant l’école inclusive voulue par le Président de la République.



En reportant la mise en place du plan école inclusive sur les collectivités territoriales et ce sans aucune compensation financière ni aide logistique, ces dernières se retrouvent confrontées à un ensemble de problèmes qui altèrent au quotidien la qualité de l’enseignement et de l’accueil et se répercutent sur l’ensemble des enfants et des enseignants.


En ce sens l’exemple de l’école maternelle Bellonte à Méru dans ma circonscription est édifiant. Les enseignants et les ATSEM doivent assurer seuls la prise en charge des élèves handicapés ou ayant des retards ou des soucis d’apprentissage.


Les ATSEM ne sont pas des AESH et ne sont pas formés à repérer et à accompagner comme il se doit les élèves dès la petite section de maternelle. Quand on sait que 25% des petits élèves de l’école Bellonte ont des besoins particuliers spécifiques, il est évident que l’enseignement dispensé à l’ensemble des élèves est perturbé par le manque de moyens en personnel.


En outre une fois la reconnaissance en MDPH et le besoin d’ASEH qui en découle vient se heurter à plusieurs difficultés : nombre d’heures insuffisant, problème de recrutement, désertification médicale, manque de structure associative…


Pour la ville de Méru, Madame la Maire indique que le travail à temps partiel, la faible rémunération, les critères de recrutement complexes avec des diplômes supérieurs et une faible rémunération n’attirent pas les jeunes diplômés. En outre l’éloignement géographique des éducateurs nécessite de longs trajets en comparaison du temps de présence auprès des enfants.

Le manque de personnel qualifié, la faible attractivité financière couplée à une demande de diplômes élevés sans prendre en compte l’expérience, l’éloignement géographique et les faibles ressources des collectivités territoriales empêchent la mise en place de ce plan école inclusive porté par le Président de la République.


Faire porter une telle charge sur les collectivités sans ajout de financement annonce clairement l’échec de cette politique. L’État exige mais ne s’implique pas.


Que comptez-vous faire M. le ministre pour palier au désengagement de l’État pour aider les collectivités territoriales à appliquer le plan école inclusive que vous portez ?



Alexandre Sabatou
Député de l'Oise

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Alexandre Sabatou, député Rassemblement National de l'Oise
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