
Lundi 3 février, les salariés de Forvia se sont mobilisés contre un plan de suppression de 110 postes en recherche et développement, destinés à être délocalisés à l’étranger.
Une décision lourde de conséquences pour l’emploi local et pour l’avenir de l’industrie française, notamment dans l'Oise.
Présent aux côtés des grévistes, j’apporte tout mon soutien à leur combat. Derrière ces chiffres, ce sont des familles, des commerces et tout un tissu économique qui risquent d’être impactés. Ce sont des territoires que l’on sacrifie sur l’autel de la mondialisation.
Une nouvelle forme de délocalisation qui fragilise notre industrie
Forvia illustre une tendance inquiétante : après la fermeture des usines dans les années 1990 et 2000, c’est désormais la recherche et développement qui part à l’étranger. Une véritable fuite du savoir-faire, qui affaiblit encore un peu plus notre industrie nationale.
Ce choix de délocaliser l’innovation et l’ingénierie n’est pas anodin. Il est le fruit de 40 ans d’une politique économique déconnectée des réalités, menée aussi bien par la droite, la gauche que les macronistes.
Pendant ce temps, nos entreprises subissent une concurrence mondiale féroce, sans protection ni stratégie industrielle ambitieuse.
Derrière ces 110 suppressions de postes, il y a des familles, des commerces et tout un tissu économique qui seront directement impactés. Ce sont des vies et des territoires qu'on sacrifie sur l’autel de la mondialisation.
Des engagements concrets pour défendre l’emploi et notre souveraineté industrielle
Face à cette situation, je refuse la fatalité. J'échangerai avec le préfet afin d’exiger des solutions et d’alerter sur les conséquences de ces suppressions de postes. Nous devons changer de cap et défendre notre industrie avec des mesures fortes.
La délocalisation du savoir-faire français n’est pas une fatalité. Il est temps de prendre des décisions politiques courageuses pour protéger nos emplois, nos compétences et notre souveraineté industrielle. Je resterai aux côtés des salariés et poursuivrai ce combat.
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