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Non à l'Europe fédérale !

J’intervenais hier lors du débat sur la proposition de résolution du Parlement Européen visant à modifier les traités. Il est essentiel de défendre la souveraineté énergétique de la France, en mettant en avant l'importance du nucléaire pour notre indépendance et compétitivité industrielle.


J'ai souligné les avantages environnementaux de cette énergie et exprimer des inquiétudes quant à toute influence idéologique de l'UE sur notre politique énergétique.


Je me suis opposé au fédéralisme européen et à l'idée que notre politique énergétique soit dirigée par des technocrates non-élus, bercées dans une idéologie anti-nucléaire.


Intervention lors du débat sur la proposition de résolution du Parlement européenne - mardi 2 avril 2024



Mon Intervention


Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la France, anticipant la fin de l’ère du charbon, a poussé les investissements dans la houille blanche et le nucléaire pour s’affranchir du pétrole et garantir notre souveraineté.


Aujourd’hui, nous examinons cette résolution qui vise à permettre aux instances européennes de décider de la politique énergétique des états. Nous connaissons malheureusement les recommandations de l’UE sur l’énergie.


Elles sont inspirées des idées du bloc écologiste et de ses différents partis qui mettent en avant leur conviction au détriment de la science. Ils nous proposent de limiter le nucléaire, de développer à outrance les énergies intermittentes, solaires et éoliennes, et, de recourir au gaz et au charbon pour compléter leur mix-énergétique.


Cette politique ne ferait qu’aggraver notre dépendance auprès de l’étranger et augmenterait considérablement les émissions de CO2 de notre continent.

Il est hors de question de laisser des idéologues verts décider à Bruxelles et Strasbourg comment jeter notre pays dans la précarité énergétique, nous promettant un avenir sous le sceau de la décroissance.


La France ne peut pas développer une industrie compétitive en s’appuyant sur une énergie peu efficace et intermittente. Elle a besoin de disposer de ressources fiables, stables et surtout indépendantes de fournisseurs étrangers.


Nous ne pouvons pas abandonner notre politique énergétique à Bruxelles, surtout si vous voulez, comme nous réindustrialiser le pays.


Nous assumons de faire le choix du nucléaire qui nous place dans une position d’indépendance. En plus d’assurer notre souveraineté énergétique, l’énergie atomique nous permet de faire partie des pays les plus verts et vertueux d’Europe dans la lutte contre le réchauffement climatique.


Dépouiller les États de cette prérogative du choix souverain de leur politique énergétique, ne concourt pas à rendre l’Europe et ses Nations plus fortes mais à construire un État fédéral qui ne dit pas son nom. La politique à mener en la matière doit rester du domaine des États car elle fait partie, intrinsèquement, de la souveraineté de ces derniers.


Le fédéralisme européen est une vision politique de l’Europe qui n’est pas celle de mon groupe, nous pensons, comme le Général De Gaulle que l’Europe des États est la solution.


Pensez-vous que ce soit au président de l’Union Européenne de décider de la vie ou de la mort du nucléaire français ?


Alexandre Sabatou
Député de l'Oise

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Alexandre Sabatou, député Rassemblement National de l'Oise
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